Lundi, un adolescent de 16 ans et demi sort de chez le juge pour enfant qui vient de lever la mesure de contrôle judiciaire dont il était l'objet, suite à une affaire de home jacking.
A midi, on le retrouve sous l'emprise de la drogue au volant d'une voiture volée devant un collège ou il percute un groupe d'élèves. IL fait marche arrière et va écraser un second groupe d'adolescents.
Sans préjuger des suites de l'enquête, le jeune homme étant toujours en garde à vue, il est difficile de croire à l'accident. Ses déclarations pour expliquer son geste semblent contradictoires et il semble avéré qu'il ne connaissait pas ses victimes.
Il s'agit d'un adolescent illétré : "déscolarisé depuis longtemps". Son père est tétraplégique et on conçoit que sa mère ne puisse pas gérer son comportement.
Nous avons des lois formidables en France : l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans, mais il n'existe aucun moyen d'obliger les récalcitrants à y assister.
Et quand un jeune devient délinquant, il n'y a aucun moyen de l'empêcher de nuire. Tant qu'il n'a tué personne (et encore) il ne risque aucune sanction sérieuse. Et quand à l'extrême, il y a sanction, elle intervient tellement longtemps après les faits qu'elle n'a aucune chance d'être comprise.
Il serait peut-être temps de réagir. Il paraît qu'on va de nouveau apprendre à lire dans les petites classes, après trente ans de conneries pseudo pédagogiques c'est un début, mais Il faut rétablir la discipline à l'école : Avec des surveillants et des sanctions.
Et pour les jeunes délinquants, il est temps de mettre en place une répression adaptée sans attendre qu'ils aient commis l'irréparable.
Si au lieu de nous pondre des lois à la con sur l'écriture de l'histoire, nos députés se collaient à ce chantier, celà ne serait-il pas plus utile ?
Mais il nous ont déjà prouvé ces dernier temps que l'avenir de la jeunesse (notre avenir) les préoccupe moins que les génocides du passé.
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