Un syndicaliste anti CPE dans un état d'ébriété avancée (il avait 2 g en arrivant à l'hopital) s'est retrouvé pris entre les CRS et les casseurs samedi soir, place de la Nation. Il se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort après s'être fait piétiné. Alors le syndicalisme crie à la bavure policière et exige d'être reçu par le ministre de l'intérieur.
Si le même ivrogne s'était retrouvé au milieu des rails du chemin de fer, est-ce que son syndicat crierait à la bavure ferroviaire et exigerait d'être reçu par le président de la SNCF ?
Des journalistes présents accusent les forces de l'ordre de ne pas avoir appelé les seccours ni porté assistance au blessé. Et eux, par curiosité, ils fesaient quoi ? Il y aurait aujourd'hui des journalistes sans téléphone portable ?
Au risque de faire ancien combattant, ayant manifesté moi même dans ma jeunesse je trouve que les forces de l'ordre font preuve depuis le début de ces évènements d'une mesure et d'un professionalisme que je ne leur avait pas connu dans le passé. De mon temps (excusez mémé), ils fonçaient dans le tas et ne s'occupaient pas de savoir combien de blessés ils allaient laisser sur le carreau.
Le "ponpon" si j'ose dire, c'est une porte parole du syndicat Sud que affirmait au journal télévisé de 13 h qu'il était fréquent et donc normal que des militants soient pris de boisson en fin de manif !
On s'étonnera après ça que le syndicalisme ne fasse plus recette !
Ses collègues bien que moins bourrés que lui étaient-ils quand même trop soaouls pour l'empêcher de se mettre en danger ?
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